mercredi 25 juillet 2012

Un peu de jeune fille en fleur, une pincée de baby-sitter...

Bon, je ne vais pas me cacher, côté lecture je viens de traverser un désert...

C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma terrible faute.

Encore une fois, les sirènes de la littérature pour ados ont trompeté à mes oreilles, encore une fois je me suis fait avoir. Ça aura pu être bien, remarque, mais en fait c'était pas bien du tout.

Un genre de Stephenie Meyer à l'époque des Âmes vagabondes, qui louche vers un Hunger Games sans en avoir la solidité et la construction. Encore une fois, on retrouve une société sous un joug autoritaire, encore une fois une héroïne et ses amoureux, mais l'appropriation de ce monde reste très superficielle. Quant aux affres de Cassia... ben on s'en fiche un peu. Il paraît qu'un troisième tome est attendu. Comme je suis une grosse fainéante, je vous offre un résumé du premier tome pioché ici (je vous enjoins à lire la critique, BEAUCOUP moins lapidaire que la mienne) :
"A la veille de son banquet de couplage, Cassia se sent fébrile mais pleine de confiance, car elle imagine que la Société - l'entité gouvernementale qui les dirige - n'a jamais voulu autre chose que le bien de ses habitants. Et si, pour cela, ils doivent être surveillés, nuit et jour, ce n’est finalement pour elle qu’un petit sacrifice en échange d’une vie heureuse, avec un Promis idéal, sans maladies ni mort accidentelle, jusqu’à s’éteindre paisiblement à l’âge de quatre-vingt ans. Son Promis, le garçon qui aura été choisi pour elle, car jugé idéalement compatible, Cassia est impatiente de le découvrir. Et de commencer une nouvelle vie. Et quelle n’est pas sa surprise, son soulagement, lorsqu'on lui annonce qu’il s’agit de Xander, son meilleur ami. Mais quand les Officiels lui délivrent sa microcarte, une autre photo lui apparaît : celle de Ky, un garçon réservé qui fait partie de son cercle d'amis et dont elle va progressivement se rapprocher. Pour Cassia, c'est le début d'un questionnement, sur ses propres sentiments, et sur la Société elle-même."

Ensuite, comme j'avais la flemme d'aller chercher mon poche islandais qui moisi dans ma voiture depuis des semaines, j'ai enchaîné sur de la Chick lit avec le Journal d'une baby sitter, qu'il me semblait confusément avoir déjà lu. Le passage des escarpins Prada me l'a confirmé, mais j'ai néanmoins achevé ma lecture. Alors, en résumé :
"Basé sur des expériences vécues, le récit hilarant et poignant d’une étudiante “ nounou ” pour gosses de riches. Une satire désopilante à faire lire à tous les parents… “ bobos ” ou pas ! Plus vrai que nature.
La narratrice prépare un doctorat à l’université de New York. Pour gagner sa vie, elle devient “ nanny ” dans une des plus belles maisons de New York, chez les X, qui ont un petit garçon de quatre ans, Grayer. Elle va découvrir un monde à part, celui des riches.
La précédente nurse a été chassée peu avant parce qu’elle prenait trop de libertés. Après avoir eu quinze jours de vacances en janvier, elle a osé réclamer une semaine de plus en août ! Mme X est une folle furieuse, d’une propreté obsessionnelle et d’un perfectionnisme maladif qui interdit à son fils les nourritures crues, cuites, les boissons deux heures avant de se coucher et lui prépare un emploi du temps qui ferait peur à un Président de la République ! Être nanny chez les X revient à abdiquer toute vie personnelle et à se consacrer entièrement à cette famille.
Un livre plus vrai que nature sur le monde des privilégiés de Park Avenue, incultes et prétentieux. Ces gens-là existent, on peut les rencontrer dans les hauts de Manhattan… dans le 7ème arrondissement ou ailleurs …. C’est un peu comme si Mary Poppins atterrissait dans l’univers cynique et cruel du Bûcher des Vanités. Ce qui se passe dans ce petit monde vaut pour tous, pour tous les parents. "

J'ai aussi découvert qu'il y avait une obscure adaptation au ciné, et je vous offre la bande annonce : 


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