jeudi 28 mars 2013

We're going to the "egg" hunt...

A quatre mains

Dimanche, c'est Pâques. Et cette année, pour lutter contre l'horreur pléthorique chocolatée qui risque de s'abattre sur mes deux lardons, j'ai décidé de proposer une chasse à l'oeuf en famille.

Des oeufs décorés, donc, pour se substituer aux petits oeufs en chocolats qui seraient, comme les années passées, trop nombreux, que nous reproposerions des jours durant, et qui peut-être ne seraient jamais consommés.

Bon, nos oeufs ne sont pas des oeuvres d'art. Mais c'est la première année. Et si cette année j'ai sacrifié les oeufs non utilisés de la soirée crêpes rachetés à l'APEL, oui oui, un sentiment de culpabilité me gratte à l'idée d'avoir cuit des oeufs pour une chasse à l'oeuf, j'espère l'année prochaine trouver une solution pérenne et réutilisable.

Bons préparatifs!

dimanche 24 mars 2013

Un déchirement

Le premier accro dans notre si belle histoire.

Cinq ans. Je me souviens encore de l'avoir commandée aux soldes Somewhere de l'hiver 2008. Je l'ai aimée dès que je l'ai sortie de son emballage. Je l'ai adorée après l'avoir passée. Trop top. Elle était parfaite. Tissu, imprimé carreaux, coupe. La blouse parfaite. 


Depuis je la porte tous les hivers, et je SAIS que je vais pleurer de tout mon cœur quand elle va disparaître. L'année dernière déjà, j'ai jeté une blouse du Comptoir des Cotonniers, une verte, en popeline de coton et dentelle, achetée en 2005 (l'année de mon entrée dans la vie active comme titulaire, ça marque!). Au moment de la ranger à l'automne, je remarque une énorme déchirure à la manche. La dentelle avait cédé. The end.

Revenons à ma blouse chérie. Voilà qu'arrive l'heure des mamans, au vestiaire je me penche pour aider un de mes petits élèves à passer son manteau, quand CCRRAACCC!!!, ma blouse reste accrochée à une patère. Damned! Je garde bonne figure tout en saisissant le dos de mon vêtement : l'accro est en forme de L, mais s’effiloche déjà. Tant pis, je passerai par la couturière pour un diagnostic. Oui, oui, elle sera réparée, me confie cette dernière, mais cela se verra un peu...


Trois jours plus tard, je récupère ma blouse, un peu déçue. Je sais que je l'aime déjà un peu moins... Mais voilà, le temps passe, et les z'habits trépassent, c'est ainsi. L'hiver prochain, je me mettrai en quête d'une remplaçante;-). En attendant, je continuerai à la porter pour aller travailler.

Bon dimanche !

samedi 23 mars 2013

Happiness therapy



De Davis O. Russell, avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence.

"Ayant perdu sa maison, son travail et sa femme, Pat Solatano se retrouve obligé d’emménager chez ses parents après avoir passé huit mois dans un institut psychiatrique. Pat affiche pourtant un optimisme à toute épreuve. il est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme, malgré une séparation difficile. Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant elle-même eu un parcours mouvementé. Tiffany propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour... alors qu’un lien inattendu se forme entre eux, ils vont essayer de reprendre en main leurs existences et de redécouvrir les bons côtés de la vie." (Source)


J'avais très très envie d'aller voir ce film. Je n'avais lu aucune critique, juste entendu de bons échos. Je m'attendais à une comédie légère et réjouissante, comme celles qui ont rendue célèbre Meg Ryan. Mais c'est une petite musique bien plus subtile que distille cette "Happiness therapy". Après tout, le film aborde le thème de la reconstruction après une séparation, et les protagonistes sont un malade mental et une veuve. Dans un premier temps on peut penser que leur quotidien est cheap et leur buts dérisoires, qu'ils évoluent dans des milieux de classes moyennes névrosés absolument déprimants et on peut se dire ben mince, ça vend pas du rêve. C'est parfois long, le jeu de Jennifer Lawrence manque parfois de justesse et de subtilité. Un spectateur d'ailleurs se lève, et on soupire aussi du fond de son siège.
Cependant, certains moments sont de petites pépites. Les seconds rôles sont parfaits et donnent au film un petit côté à côté de la plaque. Quant aux rôles principaux, si les personnages sont totalement borderline avec le reste de la société, ils sont finalement plein de retenue l'un envers l'autre, et c'est cette relation qui s'avère finalement très , très touchante.

Je suis sortie très mitigée de la projection. J'aurais aimé être davantage remuée. Mais finalement, le film me laisse une bonne impression.  Je serais prête à retourner le voir. Bon, j'avoue que même en survêtement, avec quelques kilos supplémentaires, Bradley Cooper est totalement renversant. Ceci explique peut-être cela;-)).

jeudi 21 mars 2013

Si je devais me marier aujourd'hui


voilà à quoi ressemblerait ma tenue du Jour J.
Attention, j'aurais encore 30 ans, hein, pas 37.

Une petite robe blanche (Asos, H&M, la Fée Maraboutée...), un collier collector J Crew, une belle paire de chaussures Ellips, du rouge qui claque sur la bouche et un beau bouquet de pivoines.

J'habillerais mon mari avec un beau gilet à la Patrick Jane, peut-être avec une chemise bleu ciel.

On serait chics, beaux et super-sexy.

mercredi 20 mars 2013

inDIXpensables


Il y a trois ans, par l'intermédiaire du blog d'Hélène, je suis tombée dans la marmite du maquillage. Oh, j'avais toujours aimé ça, les produits cosmétiques, et ma faveur allait déjà aux jolis packaging que l'on trouve en parfumerie. Mais avec la fréquentation du blog d'Hélène, puis plus tard celui de Lisa Eldridge, je découvrais un monde parallèle.
.
Trois ans plus tard, je suis passée d'une trousse à maquillage format normal à une boîte à outils Dexter de chez Leroy-Merlin. Pour me rendre compte au final que seule une petite dizaine de produits tournent dans ma trousse quotidienne.C'est comme les fringues, en fait. Pfuit... on a des étagères remplies, puis finalement on paraît toujours habillée de la même manière.

Alors voilà mes dix produits de maquillage que j'utilise le plus souvent, et qui me donne le plus de plaisir. C'est un peu un kit de survie. Ce que je garderais si je devais faire un choix, ou rachèterais si ma maison brûlait (Dieu m'en préserve...).

♥une poudre libre. J'ai porté pendant des années une rose de chez Caron. Il y a aussi celles de chez T. Leclerc. Ici, c'est la Chanel. J'en rachète à chaque fois, mais c'est un produit qui dure. Le seul bémol, c'est pour le transport. Du coup, j'ai un poudrier Avène pour les week-ends, meilleure marché que la petite sœur pressée de chez Chanel, ou la Mineralize Skinfinish de MAC.
♥une Terracotta. L'originale de chez Guerlain, version mosaïque achetée l'année dernière. Dès les premiers rayons de soleil, je la sors, et elle devient ma meilleure amie jusqu'en octobre. Et cette année, Ô joie, j'ai pu décliné la bonne mine même en hiver, avec le Diorskin Nude Tan. Chanel sort un truc de fou pour la belle saison, Les Beiges, je crois. Peut-être un concurrent.
♥un blush. Celui-ci est dingo. Corail, rose-orangé donc, très pigmenté, une odeur divine. Je n'en mets pas tous les jours.
♥une palette. THE palette. Bon ben avec ça, on est paré. Mes préférés sont le Naked et le... ben zut j'ai oublié, le quatrième en partant de la gauche.
♥un mascara.
♥un crayon brun.
♥un anti-cernes.
♥un joli vernis nude. Ici, Passion d'OPI.
♥un rouge à lèvres rose.
♥un rouge à lèvres rouge.

Il n'y a pas de fond de teint, dans mes indispensables. En fait, je ne supporte pas. Ces traces qu'il laisse partout, sur mon écharpe, mon téléphone, sous mes ongles quand je me gratouille, beurk, je peux pas. Je n'ai jamais fini un tube de fond de teint. Et quand j'en utilise, c'est par touche sur le visage.

En plus, plus je prends de l'âge, moins j'ai envie de m'en mettre sur le visage. Il n'y a que pour les grandes occasions que je sors le grand jeu, et là, ça me fait vraiment plaisir.

Bon, ben maintenant, je pense que j'ai de quoi me maquiller pour les trente prochaines années. En sachant que tous les produits ont une date de péremption, j'ai pu qu'à maudire ma dispendieuse conduite.

mardi 19 mars 2013

Chez elle, à des millions d'années-lumière de chez moi


J'ai fais le ménage dans ma blogroll. Décidée que je suis à supprimer tout ce qui peut déclencher une pulsion d'achat ou -PIRE!!!- tient du voyeurisme, pfuit, dehors.

Depuis des années, je suis le blog de Garance Doré. En cachette d'abord, je l'avoue, parce que je trouve que son quotidien est très, très éloigné du mien. Et puis de loin en loin, certains billets m'ont vraiment parlé. Je suis devenue fan de son "Pardon my french, This is trending", et maintenant, j'assume au grand jour de la lire tous les jours.

Je ne remonte pas ses années d'archives. Mais j'ai d'excellents souvenirs d'un billet hilarant sur les slims et les "remontées de slims", ou d'un autre plus touchant où elle raconte comment elle attendait ado la sortie des magazines de mode à la fin de l'été et qui meublaient son imaginaire pour toute une saison.

Ce qui m'a décidé à parler d'elle aujourd'hui, c'est ce billet. Et là, révélation. Plus que la présentation de milliards de tenues composées de centaines de marques, Garance "parle de mode, mais surtout de stylisme, de pièces classiques qu’on garde pendant des décennies". Alors, certes, la chemise en jean y côtoie la veste Chanel, les Converses une montre Hermès, mais au bout du compte, ce discours me parle plus.

Alors évidemment, on ne joue pas dans la même catégorie. Mais son discours, au fil de ses billets, me parle, et je continuerai à aller me repaître de ses billets sur son blog (du coup, je trouve que le mot n'est pas assez chic pour elle;-))

lundi 18 mars 2013

Le son de la semaine Vol #37



Alors vous avez peut-être découvert ce petit bijou de nostalgie sur mon Tumblr.
Mais dans le cas contraire, enjoy!

dimanche 17 mars 2013

Je me sers la ceinture

Orange, la ceinture, orange.

Encore quelques pages, et je termine ce Tome 2, Aargh!!!

Depuis trois saisons, je fais de la boxe. Voui, et je suis licenciée de full-contact. Ceinture orange de tatanes, gourmades, ramponneaux et autres cornanches. 

Ça me plaît beaucoup, la boxe. La première année, j'y allais deux fois par semaine, avec ma cop' Valérie. Une vraie cure de santé, physique et mentale. Et puis l'année dernière, j'étais moins assidue; ma copine était enceinte, puis jeune maman. Cette année, avec une autre copine, on se colle des châtaignes une fois par semaine, le mercredi.

Comme je suis une grosse pétocharde, avec mes copines on reste entre nous, et on est gentille. A vraie dire, on s'est jamais vraiment donnée. J'ai peur d'avoir mal, j'ai très très peur de perdre une dent par exemple, c'est ma plus grosse crainte, mais j'apprends, aussi.

J'apprends à prendre sans avoir les fils qui se touchent : prendre le temps d'encaisser, se replacer, esquiver, puis mettre. Une vraie leçon de vie. Prendre le temps d'encaisser, se replacer, esquiver, puis attendre, attendre. Et mettre.

samedi 16 mars 2013

On se fait une toile?



La toile cirée, c'était dans mon souvenir ce morceau de toile imperméable aux imprimés atroces que l'on achetait au métrage, et qui recouvrait la table de la cuisine chez Mémé et Mémère. Totalement improbable qu'elle puisse avoir son ticket d'entrée chez moi.

Mais au bout d'un moment, j'en ai eu assez de changer ma nappe au moindre accident de Danette, de jus d'orange ou de café. Alors j'ai surfé, et sur le site de La Redoute, j'ai trouvé ces nappes de toile enduite. L'une à sa place dans la cuisine, l'autre dans la salle, notre pièce de vie.

Sans rire, ça nous change la vie. La toile est assez fine, et bordée par un biais de coton blanc. Je me dis que l'idée est à conserver, après tout rien ne m'empêchera de faire la même chose.

Home sweet home ! (Des fois ça tient à pas grand chose;-))


mercredi 13 mars 2013

Moi & mes cheveux...

c'est une Histoire d'amour.


Quand ils vont bien, je vais bien. Par là je veux dire quand ils ont la bonne coupe, la bonne couleur, et la bonne texture, alors je suis la reine du pétrole.

L'année dernière, je les ai coupé sérieusement. La seule chose à faire, à vrai dire, vu l'état dans lequel ils étaient après mon triste épisode de décoloration. Et maintenant, même si je ne suis pas encore fixée sur la repousse ou l'entretien de ce carré plus que parfait, j'ai pris de nouvelles mesures concernant l'entretien de ma couleur.

Je n'ai pas fait de couleur chimique depuis août 2012. D'abord parce que je voulais voir quelle est ma VRAIE couleur de cheveux, ensuite parce que je voulais qu'ils repoussent le plus sainement possible, enfin parce que je souhaitais me rendre compte du degré de conquête des cheveux gris. Finalement, passés l'angoisse de la racine et du coup de vieux que l'on va certainement prendre, j'ai assez bien géré l'évolution de ma couleur dans le temps. Rien de neuf, j'ai un châtain foncé, avec moins de dix pour cent de cheveux blancs, essentiellement situés sur les tempes. On évitera donc les headbands;-)

A la Toussaint, j'ai troqué tous mes cosmétiques capillaires contre des soins bio et/ou naturels. A ce propos, je n'ai toujours pas terminé mes bouteilles de shampoing et de démélant. Ultra-économiques. Puis je suis passée à la couleur végétale. Depuis, une fois par mois, je passe par la case henné-brou de noix-indigo, suivie d'une nuit aux cheveux enduits d'huile de coco. Et mes cheveux se portent bien.

Je suis moyennement satisfaite de la couvrance de mes cheveux blancs. Mais pour Gilles et mes copines, c'est dans la tête. Il n'y aurait que moi à les voir, ces cheveux blancs. Et je pense que j'ai des progrès à faire dans l'application.

Au mois de janvier, Florian me fait une coupe du tonnerre, et me parle d'une couleur végétale, qu'ils font au salon. J'attendrai mars pour la tester.

Le week-end dernier, c'est fait. Mais je dresse un bilan mitigé :
  • les + : la couleur est parfaite, un marron avec de subtiles nuances cuivrées. Les cheveux blancs sont couverts, rien à dire.
  • les - : ma séance coiffeur m'a coûté SOIXANTE-HUIT euros. Le shampoing, la couleur, la pose, le rinçage, le soin et le brushing. J'avais rendez-vous à 10 heures, et je suis sortie à midi dix. Et curieusement, la préparation de la coloriste avait l'aspect et l'odeur de mes préparations maisons. Bon, la demoiselle avait aussi le coup de main, et un bon pinceau pour l'application, mais quand même.
Je ne renouvellerai sans doute pas l'expérience, ou alors lors d'une coupe. Je me suis souvenue d'un billet qu'Audrey du blog Ma pousse de cheveux avait testé une teinture aux plantes marron foncé, et je pense que dès que j'aurai besoin d'une couvrance plus importante j'essaierai ce produit.

Cette love story capillaire est aussi une histoire de chimie. Parce que j'avoue que j'ai ENFIN trouvé les produits coiffants qui vont bien :


Là, oui, je sais, on s'éloigne au galop du naturel. Mais en même temps, je me dis mais comment je faisais AVANT??? Je sors l'artillerie lourde les soirs de shampoings, je passe un quart d'heure dans la salle de bain, et je suis tranquille pour les trois jours suivants. Tous les matins, j'ai la même tête, je me coiffe (ou pas, d'ailleurs) en deux secondes, et je ne pense plus à mes cheveux de la journée. Attention cependant à ne pas avoir la main trop lourde, sinon c'est bad hair day en perspective.

Si vous voulez tout savoir, malgré tous les jolis compliments que j'ai eu sur ma coupe, j'ai très envie de les laisser repousser. Avant d'être trop vieille. Juste une dernière fois.

mardi 12 mars 2013

Préparer son retour


AH ah, je joue avec vos nerfs, n'est-ce pas? C'est vrai que c'est pas chouette, hein, tous ces looooooonnnngs jours de silence.

Mais voilà, c'est terminé, encore un peu de patience, et je reviens avec plein de choses à vous dire...

un spectacle à la fois inquiétant et captivant, pour les 6 ans de mon grand,
une tarte amandine aux poires par mon pâtissier de mari,
une jolie chope en grès, pour trois francs six sous,
mon premier bouquet de primevères, cadeau de mon petit.