jeudi 24 novembre 2011

Stratifier ou renouveler?

Sac Longchamp d'il y a 7 ans, Paraboot Michael d'il y a 6 ans

J'adore les vêtements. Les chaussures, les sacs à main. Les écharpes et les bonnets. Tout ce que je peux porter, en fait. Et ce que j'aime par-dessus tout, c'est les chasser.

J'aime avoir envie de porter quelque chose depuis longtemps. Une pièce qui me fait vraiment envie, parce que je l'ai vu porter par quelqu'un, ou parce que je suis sûre qu'elle m'ira comme un gant, ou parce que je sais qu'elle constitue une pièce incontournable de ma garde robe. L'exemple parfait est celui de la parka kaki, mais je peux aussi citer les pulls en cachemire, la jupe en jean, les bottes cavalières ou les Paraboot Michael. Année après année, je porte ces pièces à l'envi, parfois avec des saisons off, parfois avec frénésie.

Et puis de temps en temps, il y a la fulgurance, l'envie soudaine de porter quelque chose, un vêtement a priori totalement étranger à l'harmonie de votre garde-robe, un accessoire qui va complètement vous relooker, un truc qui va vous donner une pêche de fou. Ca va être une paire de collants fantaisie, un tee-shirt avec un coeur en sequins, un boléro en fourrure, un sac en tapisserie. Et là, c'est la traque.

La première chasse repose surtout sur une condition : le tour de taille de votre porte-feuille. Bien à l'avance, on connaît le prix des choses, on sait où les acheter. Comme à l'ouverture de la chasse au faisan nourri-au-grain, la sortie-shopping pour se procurer les pièces tant convoitées révèle un plaisir anticipé et de contentement.

La seconde chasse nous ramène à nos instincts de chasseurs cueilleurs pré-néolithiques. Il faut guetter. On ne sait pas où l'on va trouver, ni même SI l'on va trouver. Et plus on doute, plus on devient fébrile. Le soulagement remplace le contentement, et si l'acquisition se double d'un bon coup du côté du porte-monnaie, on est extatique.

Tout ça pour dire que je chérie chacun de mes vêtements, que je n'arrive pas à m'en débarrasser, et que lorsque je le fais je le regrette forcément.

mercredi 23 novembre 2011

Rêvé...

attrapé !

Avec mon mari, nous nous sommes lancé dans la DECROISSANCE.

...

Enfin, lui plus que moi. Mais j'y vais quand même de mon petit effort. Comme nous sommes dans les préparatifs des listes de Noël, je réfléchis par conséquent à la tenue que je vais porter pour les fêtes. Et voilà qu'arrive cette histoire de décroissance. Prudente, j'avance que je m'engage à recycler des vêtements que je possède déjà, à la condition de pouvoir accessoiriser avec du neuf. Ben oui, je peux pas changer d'un coup, je risque de basculer dans la schizophrénie.

Je pense tout de suite à une robe René Derhy que je possède depuis quinze ans. J'ai fait avec le réveillon de mes vingt ans, un gala de danse, les trois ans de Jules et je l'ai même porter pendant ma grossesse. Je suis fan des robes René Derhy. Un jour, promis je reviendrai la-dessus.

Et, avec cette robe, j'ai la fulgurante vision d'un boléro en fourrure. Les fulgurances, ça ne s'explique pas. C'est un peu comme l'extase de Sainte Thérèse. J'ai le souvenir que Comptoir des Cotonniers en avait un, je coure vérifier sur le ouèbe si c'est une pièce permanente. Las. Je pense à Ebay et, je vous le jure, le temps d'un clic (ou p'tet' trois) je trouve mon bonheur.

En petite annonce. A 15 euros. Je défaille de bonheur.

Je l'ai reçu aujourd'hui. Il est impec', en maille et lapin.

mardi 22 novembre 2011

Le passager

ou celui qui m'a conduite dans les limbes du sommeil ces dernières semaines...

Le dernier Grangé. Une fête de lectrice. Malgré quelques déconvenues (comme Le Concile de pierre), je lui reste fidèle.
Un début un peu poussif, où les personnages nous apparaissent caricaturaux. Beaucoup de pistes, de tiroirs, où l'on devine déjà qu'elles ne seront pas toutes suivies.

Puis l'auteur trouve son souffle. Le récit accroche, on est moins gêné par les dialogues et le récit qui comportent parfois quelques lourdeurs stylistiques.

Chaque soir, j'avais beaucoup de plaisir à retrouver ma lecture. Je n'étais pas dans la satisfaction de La ligne Noire, Miserere ou du Serment des Limbes, mais on n'était pas dans La Forêt des Mânes non plus.

Un Grangé satisfaisant.

dimanche 20 novembre 2011

Avec le temps...

Jean Jade de Lee/Converses All Star/ Pull Colline Vert Baudet

J'adore les jeans. C'est mon habit préféré. Mais du coup, je suis très difficile. A la limite du T.O.C.

En dehors de la terrible question des bas de jeans (ben oui, quand on n'a pas deux mètres de jambes, on est obligé de faire des ourlets, et là, c'est le drame... rien n'est plus pareil), il y a les points du délavage, des poches, de la coupe et surtout de la manière dont le jean valorise vos fesses. Le choix d'un jean est donc crucial, surtout quand on passe la barre des 100 euros.

Mais l'époque où l'on rentrait dans une jeannerie en claironnant "Je voudrais un 501 taille 29/28/27 s'iou plaît" et que l'on repartait sans avoir essayé le truc est belle est bien révolue. Désormais, il faut S'IN-FOR-MER. Sur les coupes, les délavages, BIEN prendre le temps d'essayer le jean, ne pas s'imaginer qu'un 27 vaut pour toutes les marques, BIEN garnir son porte-feuille, bref, se préparer. Voir consacrer une après-midi shopping au jean.

Depuis cinq ans, je ne portais que des bootcuts (jambe droite, bas légèrement évasé). Puis j'ai eu envie d'un slim, pour voir. J'en ai acheté un en septembre, pour pouvoir le porter cet hiver avec des bottes. Mais voilà, ça ne l'a pas fait du tout. Si le délavage est top, il est un poil trop grand. En ce moment, je suis plutôt entre deux tailles chez Lee. Et avec des bottes, ça poche au niveau des genoux, des cuisses et des fesses. Entre temps, j'ai appris qu'un skinny serait plus adapté (ben tiens donc). Alors j'ai rangé le truc en me disant "On verra cet été".
Puis aujourd'hui, en m'habillant, j'ai eu envie de confort (hier je portais une robe avec un collant qui n'arrêtait pas de glisser). J'ai déniché mes Converses d'hiver, et j'ai tenté. Banco.

samedi 19 novembre 2011

Miam !

Petit cake aux noix et sa chantilly de caramel au beurre salé.

La semaine dernière, j'ai testé cette recette dans un grand moule en forme de roue. J'ai cramé mon gâteau. Aujourd'hui, j'ai apporté quelques modifications personnelles (un sachet de levure, les blancs ne sont pas battus en neige, les moules sont individuels et le temps de cuisson réduit à 10 minutes). La chantilly de caramel au beurre salé, c'est une première, et en toute modestie, c'est une réussite !

vendredi 18 novembre 2011

Et... voilà !

Cliquez sur l'image pour l'agrandir...

Les Christmas mugs prennent encore la poussière sur l'étagère, et le thé de Noël attendra bien encore deux semaines.

Cependant, j'ai regroupé mes touches de l'année, éliminé les idées passagères, les futiles, les vraies-fausses bonnes et... voilà !

Merci d'avance mes p'tits chéris !

Edit du 24 novembre (hihihi, plus que un mois) : voilà tous les liens dont vous avez besoin pour me combler, sinon, vous pouvez toujours aller dans ma Wish List permanente...

Aaaaaahhhh mais non !


DE QUOI JE VAIS AVOIR L'AIR ?
D'une Miss France ?

Que je vous explique : depuis l'année dernière, j'ai envie d'un manteau rouge. L'année dernière, ma priorité étant la recherche de la parka idéale, j'ai attendu cette année pour me lancer dans cette nouvelle quête. J'attendais le mois de novembre, plus propice au lancement des manteaux, mais aux vacances de la Toussaint, j'ai trouvé mon Graal. La commande fut donc passé précocement.
Puis, la semaine dernière, j'aperçois Kate Middleton arborant un flamboyant manteau rouge. J'enrage de ce pillage de propriété intellectuelle (ben oui, habitant Paimpol, j'ai pas tellement l'habitude de la circulation des idées et des images).
Et aujourd'hui, dans le Télégramme, les prétendantes au titre de Miss France posent à leur arrivée à Brest dans... un manteau rouge.
Il a l'air drôlement sympa d'ailleurs, ce manteau rouge.

Non, franchement, c'est pas cool.

Mais j'ai toujours très envie de porter un manteau rouge;-)

mardi 15 novembre 2011

J'enrage, tu enrages, il enrage...

Il y a quelques jours, Jules se remettait d'une colère et me demande : "Mais toi, Maman, tu ne fais jamais de colères?"
Du tac au tac, moi je lui réponds "Mais non mon poussin, les adultes ils ne font plus de colères, ils se contrôlent _(...) Alors y a rien qui t'énerve? _(...) Moui, non, bof... Si, mais je ne me fâche plus. (...)"

RRRRRRRRAAAAAAAA, NON, LE GROS MENSONGE !!!!!!!!!!

Ben oui, parce rien qu'au moment où je le disais, j'étais en train de dresser la liste des trucs qui me mettent en rage. Et chemin faisant, j'ai décidé de consigner cette liste pour de vrai.
Alors c'est pas par ordre d'intensité d'enragement, c'est juste noté de la manière dont ces trucs me sont venus à l'esprit.

Les ouvertures faciles qui se révèlent des trucs complètement merdiques, où la moitié du paquet d'emmental rapé vous explose à la figure, ou vous vous êtes fait un sourire tunisien en essayant d'ouvrir la barquette de jambon avec les dents.

Les vêtements que vous tâcher le premier jour où vous les porter.

Tous ces fringues qui ne vont pas au sèche-linge (en particulier les fringues pour les gosses, que vous achetez en taille 6 ans, et que vous pouvez faire porter au cadet de deux ans ensuite).

Les vieux qui vous polluent vos courses sur le temps de midi, alors qu'ils devraient être tranquillement chez eux à manger de la bouillie de tapioca devant Jean-Pierre Pernaud.

Vos parents qui évoquent un épisode de votre enfance/adolescence, dont vous n'avez pas gardé la même lecture et sur lequel vous n'avez pas envie de revenir.

Les colères de votre progéniture. Ben oui, au bout d'un moment, vous n'êtes plus un puits de patience.

Plus de café le matin. Plus de lait le matin.

Perdre un truc que je cherche obstinément. Du coup, j'accuse systématiquement quelqu'un, et tout le monde est prié de chercher avec moi.

dimanche 13 novembre 2011

Journée de la loose



Aujourd'hui le programme c'était I-ké-A. Ben oui, on avait prévu d'acheter des rangements Trofast (un truc comme ça) et des appliques pour la chambre de Jules.
J'étais PER-SUA-DEE que Ikéa c'est ouvert le dimanche.
Et ben pas du tout. J'ai dû me faire endormir par une émission genre Capital ou Zone interdite sur les ouvertures dominicales. En tout cas celui de Rennes il était fermé. Bien.
On avait vidé le coffre, en prévision. Donc pas de poussette.
Du coup, on s'est offert un tour de métro. Hyper exotique pour nos trolls paimpolais.
De retour dans nos Côtes du Nord à la nuit tombée, je me suis rappelée qu'on aurait pu aller aux Champs Libres. Ou au musée des Beaux-Arts. Mais j'étais déjà dans la chambre d'Etienne à le changer, et Gilles préparait à manger.

Oui, c'était vraiment une Journée de la Loose.

Du côté de chez elle

Je suis tombée sur son blog au hasard des liens.

Quelques clics plus tard, j'ai aperçu

des jeans bruts,

des parkas kakis,

un pull rouge,

une paire de Doc Martens,

du blouson en cuir,

des bottes Frye

...

J'aime (c'est comme ça qu'on dit sur Facebook, non?)

vendredi 11 novembre 2011

Faire le point

Promis, promis, je n'achète plus rien avant d'avoir tricoter TOUTE celle-ci. Alors
Artesano coloris Mahogany pour un pull à capuche pour mon petit,
de la Malabrigo Lace coloris Applewood ( encore et toujours) pour une écharpe,
une paire de petits chaussons à terminer en Partner 6 écru,
Illico coloris beige pour apprendre à faire des côtes.

Aujourd'hui

Aujourd'hui, je me suis rendue à la commémoration de l'armistice dans le village où j'enseigne. Jules m'a accompagnée. C'est la première fois que j'ai eu envie d'être présente. Mon fils a entendu les discours, a vu de vieux messieurs lever puis abaisser des drapeaux. Je lui ai présenté cette célébration comme à mes élèves, "le jour où l'on se souvient ces gens morts pendant cette guerre".
Mais j'ai bien compris que ce qui comptait vraiment pour ce petit garçon de quatre ans et demi, c'était ce moment privilégié avec sa maman, ce moment rien que tous les deux, "sans Etienne". Sa main n'a que très peu de fois quitté la mienne, son regard n'était jamais loin. Et dans la salle polyvalente où nous étions attendus pour le vin d'honneur, ma place à ses côtés fut farouchement défendue.

Aujourd'hui, j'ai suivi le petit trot de mon petit garçon de dix-sept mois, qui depuis hier sait se relever tout seul.

mardi 8 novembre 2011

Un petit coin de paradis

Ca y est. Le pouf est arrivé.
Il prend beaucoup de place dans notre salon de Lilliputiens,
mais les garçons se le sont déjà approprié.

Oh la la...

Voici deux hivers que j'ai envie de ça : des boots. Des bottes de moto.
Je sais déjà que je les porterais avec un slim. Et avec des leggings noirs.
Et je les porterais longtemps, jusqu'au 31 mai, au moins.
J'aurais une allure d'enfer.
Peut-être même que Bernard Accoyer tomberait sur moi et m'inviterais à m'exprimer à l'Assemblée Nationale pour débattre de la situation économique de la France. Evidemment, je les porterais. Le problème c'est que derrière le pupitre, on ne les verrait plus. Mince. Mauvais plan com.

Dingue comment ça me changerait la vie.

J'ai déjà commandé mon cadeau de Noël-Anniversaire. J'ai commandé au Père-Noël un manteau rouge. Va falloir que j'attende les soldes.
Je vais me replier sur ma petite collection de bottes.

J'aime beaucoup celles-ci, celles-là, et puis celles-ci encore, et puis alors rrrââ...

samedi 5 novembre 2011

Alice au Pays des merveilles

Aujourd'hui, des obligations professionnelles m'ont menée à Rennes.
Une fois lesdites obligations remplies, j'ai pu laissé aller tout le plaisir que j'avais à retrouver ma ville de jeune femme, celle du premier appart avec Gilles, celle de mon C.F.P.
J'avais devant moi une petite heure avant de rejoindre le métro, alors j'ai progressé en cercles concentriques autour de la place de la mairie.
J'ai remonté la rue qui passe à droite des Galeries Lafayette et suis passée devant une boutique qui détaille La Fiancée du Mékong. A un moment, j'ai pris à gauche : je sais que dans cette rue, il y a Cyrillus, et deux bijouteries de dingos. Mais je voulais surtout rentrer chez M.A.C. Tiens, plus de M.A.C. Je prends la rue dans l'autre sens. A une croisée, j'aperçois The Body Shop, puis Hermès. Je flâne, je m'arrête souvent, je jette un coup d'oeil aux gens. Je tourne à droite, bifurque à gauche, reviens sur mes pas. Je tombe en arrêt devant une parka divine : Le Mont Saint-Michel. Connais pas.
Le temps passe. Je décide de descendre, vers l'esplanade Charles de Gaulle. Je pense aux chocolats Durand, puis tombe sur une très grande vitrine sur laquelle sont peints les mots chocolat-macarons. Aujourd'hui Bouvier remplacera Durand. Tic-tac, il me reste un peu de temps pour un petit quelque chose pour mes mousses. Rrrrrrraaaaaaaaa, le Colombier est pris d'assaut ! J'ai l'impression que les gens sont en train de dévaliser Natures et Découvertes comme si l'enseigne déposait demain le bilan. C'est trop pour moi, avant de me ruer vers la sortie, j'avise l'enseigne H&M. Mmm, pas très original, mais MacMissile et Martin me font de l'oeil, et je suis sûre que les gars seront ravis. Je n'attends quasiment pas à la caisse, c'est un miracle vu le monde que je croise.
Je presse le pas. Il me reste un court trajet de métro avant de rejoindre ma voiture.
Quatre heures de voiture en solo, quatre heures toute seule au milieu des autres.

jeudi 3 novembre 2011

BB crème contre crème teintée

Voui, combat des chefs.
Cette année, j'ai pris un coup de vieux. Je le sais, je le prends dans la face chaque matin en me brossant les dents (le soir, curieusement, ça va mieux). Je fais encore parfois l'impasse sur le maquillage le matin, les jours de grande bourre ou de profond désespoir, mais plus le temps passe, plus je me dis que cela devient un devoir social.

Le Grand Changement vient du teint. Parce que jusqu'à présent, le maquillage du teint était réservé pour les très grandes occasions, genre mon mariage. J'ai du mal à supporter les parfums des fonds de teint, mais aussi et surtout leur texture, et encore plus les traces qu'ils laissent tout au long de la journée sur les cols, les bonnets, les foulards et... les téléphones portables.
Mon alternative traditionnelle est donc la poudre. M.A.C., T. Leclerc, Caron, c'est selon. Mais cette année, j'innove, et je teste.

J'ai commencé par la BB crème de Garnier, parce qu'elle fut facile à trouver (elle est presque tombée toute seule dans mon caddie entre le lait de croissance et les brocolis dans les rayons du Carrefour). A 9 euros 90 le tube, j'ai failli en prendre deux. La texture est crémeuse, elle remplace normalement la crème de jour, sans inconfort au cours de la journée, elle est très facile à appliquer, et son parfum est très léger. Je la trouve juste un peu trop glowy à mon goût.
Et aujourd'hui, j'ai porté la crème teintée de Nuxe, archi-recommandée par ma copine Estelle. A l'ouverture du tube, j'ai eu un moment de doute : texture archi-fluide, quasi-liquide, couleur orange, me rappelant assez le pot Abricot Agnès B des années 90. Puis la magie s'opère à l'application. Attention, il faut que la peau soit bien préparée, une huile ou un sérum hydratant, pour bien pouvoir l'étirer, mais une fois bien appliquée, elle est imperceptible. Le parfum est plus prégnant que la BB crème (sans doute la fleur de frangipanier), mais on l'oublie rapidement. Le teint est réveillé, on a une mine extraordinaire avec un naturel insolent, dans un confort total. 16 euros 90 le tube.
Ni l'une ni l'autre ne camoufle les rougeurs et les imperfections de la peau. Du coup, on ne peux pas utiliser de correcteur. C'est donc juste des produits pour trentenaires-du-milieu, un peu fatiguées et très pressées.

mardi 1 novembre 2011

Octobre, entre chien et loup


Ou bien en demi-teinte, si vous voulez... Tout ça pour ne pas dire Octobre noir, vraiment trop... mortifère (?!).
Alors beaucoup, beaucoup de fatigue entre le rythme infernal des otites et leur cortège de nuits sans sommeil , de lever aux aurores pour une paracenthèse programmée à 7h15 à une heure de la maison (au revoir les hôpitaux de proximité !), de rendez-vous en pédiatrie pour des injections d'antibios trois jours de suite avec pose de cathéter, et puis les rendez-vous chez l'ORL, et puis chez le pédiatre... Chaque jour pourtant, je me sermonnais en me disant "Ce n'est pas si grave, c'est surtout contrariant", mais l'énergie était difficile à retrouver.
Le week-end tant attendu dans le Morbihan est arrivé (encore qu'il fut suspendu jusqu'au vendredi matin à la décision d'arrêt d'antibiothérapie...), mais lui aussi fut traversé par les larmes et la précipitation et la nuit trop courte. Je retiendrai seulement le sourire de ma soeur, et la petite chocotte rouge de Klervi annonciatrice de premières dents.
Heureusement que c'était les vacances, heureusement que mes parents ont pu offrir à Jules un petit répit entre ceps et palourdes. Demain sera meilleur, et je songe sérieusement à une ligature des trompes...

Quelques instantanés de ces dernières semaines, pour illustrer un blog méchamment déserté ces derniers temps.

Une pellicule développée comme avant, avec toute la surprise que cela peut réserver, cinq ans plus tard/premières escalades sur le canapé/un câlin volé/un pommier planté/des chaussons de bébé terminés, et une écharpe en Malabrigo lace Applewood commencée/un nouveau jean/un livre lu/ un nanar vu/la fin des vacances/un cliché crépusculaire/un agenda professionnel redécoré et la trilogie des Hunger games relue et ter-mi-née.