jeudi 13 septembre 2012

CCLB*

Jennifer vs Jenifer, ou le lissage baguette contre le carré "au naturel"

Ah ah ! On se demande, n'est-ce pas ?

Je suis TRES fâchée contre mon coiffeur. Pourtant, il y a un an, je le vénérais. Il y a un an, donc, je sacrifiais 25 cm de cheveux entre les mains de Florian pour succomber au carré plongeant. J'en étais ravie. La coupe était chouette, le séchage sans prise de tête, éventuellement naturel, et l'évolution paisible à trois/quatre mois. J'ai réitéré la coupe à Noël, puis au printemps, j'ai annoncé que je souhaitais les laisser repousser. Au fond du dedans de moi-même, j'ai les cheveux longs. C'est comme ça. Et en ce moment, j'ai envie d'un carré mi-long, voire long. Pas un dégradé, UN CARRE. Alors je sais, je pars d'un carré plongeant, court de surcroit, donc il va falloir que je m'arme de patience, mais après être passée à mes vingt ans par une coupe à la Jean Seberg, je sais que le cheveux repoussent, et que tout est possible en un an.

J'ai connu de terrible désarrois capillaires. Comme nous toutes, je crois. Mais là je suis terriblement déçue. Je n'étais pas très motivée pour les couper lors de mon rendez-vous de rentrée. Ils avaient besoin d'une couleur, mais pour la coupe j'avais dit à la dame au téléphone : "A voir avec Florian, je suis en train de les laisser pousser..." Las. Florian m'a installée dans son fauteuil, il a séché, et il a lissé. Aux pinces. Et il a coupé sur cheveux ultra-lissés. C'est pas moi, ça. Et je m'insurge sur ce lissage systématique. De mes cheveux, mais aussi des cheveux de toutes les filles qui sortent du salon. Du coup, j'ai l'impression qu'on a toute la même coupe, comme si on avait toutes les mêmes cheveux. En sortant du salon j'ai senti qu'il y avait un truc. Cela s'est confirmé au premier shampoing.

J'y suis retournée une semaine plus tard. Même incompréhension au téléphone ("Je voudrais voir un truc avec Florian" qui se transforme en une coupe avec Florian alors que pas du tout, je voulais juste qu'il coupe les mèches dans ma nuque, affreuses et qui me gênent, oui oui, je me laisse pousser les cheveux, non non, je ne suis pas pressée, NON PAS DE DEGRADE JE LES VEUX AU CARRE). Enfin voilà, tout ça pour finir mercredi dernier devant le miroir de ma salle de bain, une paire de ciseaux à ongles à la main. Je suis une aventurière du veuche.


Je me suis jurée de ne pas aller devant un coiffeur d'ici Noël. D'ici là j'aurai gagné quatre centimètres. La question est de savoir si je serai infidèle, ou pas...

*CCLB : Comité Contre le Lissage Baguette. Na.

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