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Il paraît que je fais collection de bottes. C'est mon mari qui le dit. Je ne le contredis pas, j'adore les bottes. Je crois que c'est mon vêtement préféré (les bottes sont-elles des vêtements ou des accessoires, d'ailleurs ?) Je me fais violence pour ne les porter qu'après la Toussaint (je ronge mon frein en ce moment, je vous dis pas) et ne pas excéder Pâques, histoire de réhabiliter les chaussures de demie-saison et de ne pas être tout le temps habiller pareil. Chaque année voit donc arriver une nouvelle paire, et généralement c'est le Père-Noël qui la dépose en mon giron. Cette année ne dérogera pas à la règle mais on ne parle pas de Noël avant que ne passe la Toussaint, c'est ce qui se dit à la maison.

Dans mon booting (han, n'importe quoi...), il y a donc une paire de bottes cavalières No Brand que je chéris (2009), une paire de Kickers Credo bleu nuit (2010), les mêmes en marron -effet back up (2011), des motardes Palladium noires (2012), des noires en agneau super souples lacées dont je ne me souviens plus du nom, zut (2007), et pour le outdoor une paire de Aigle Bubble (2009). Je considère que je maîtrise la base. Les cavalières venant d'être ressemelées et leur cuir étant l'objet de toutes mes attentions, je pense que cette année je peux laisser aller mon fantasme

des bottes vintage façon Odette

au début des années 80.

Odette, c'est ma maman. Sur cette photo, elle a peut-être vingt-cinq ans. Et des bottes à tomber. Alors cette année, j'aimerais bien trouver ce genre de bottes. Un cuir souple marron tanné, un bon talon carré, au moins sept centimètres, pour pouvoir les porter avec un slim ou mes robes.

Je vais donc attendre encore un peu qu'avance l'automne, avant de me lancer dans une chasse sans pitié, celle de la botte vintage idéale.