vendredi 14 octobre 2011

La guerre est déclarée

de Valérie Donzelli.
Ah la la, que ça m'embête.
Toile paimpolaise hier soir, un film que j'attendais. Je l'attendais, mais je le craignais en me disant ouais, la maternité a fait de moi une chose sensible à très forte propension empathique, je vais crever d'aller voir un film pareil.
J'ai commencé à avoir mal aux maxillaires dès la première scène, celle où l'on entend le martèlement d'un scanner. Puis le film, leur histoire, a commencé.
Et la séance finie une petite voix terrible me chuchotait que le récit d'une tragédie, aussi personnel et aussi engagé soit-il, n'est pas en soit une finalité et ne garantit en rien... un bon film.
Je suis gênée de ce jugement, parce qu'il m'a amené à une autre réflexion : nous sommes-nous habitués à la tragédie? Sommes-nous tellement repus de blessures de vie que l'évocation de cette maman-réalisatrice ne m'apparaisse finalement que dans sa fonction cathartique?

Voilà. En même temps, je n'ai pas du tout, pas du tout envie de baver sur ce film qui le temps de sa préparation, de son tournage et de son partage a rassemblé les vrais "acteurs" de ce drame passé.

1 commentaire:

  1. coucou ma cop ! j'ia pas eu envie d'aller le voir, malgré les critiques ...là ça va trop loin ,tu imagines on trouve ça moyen ??? difficile ...Ce week end on a vu The Artist et Skylab ...je te laisse voir ça sur mon facebook ...biz ma poulette

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