Il faisait un froid piquant en ce dimanche de Pâques. Mais le soleil était au rendez-vous.
Il avait fallut expliquer à Jules que les œufs laissés par les cloches étaient des œufs factices, décorés, et que les plaisirs en chocolat seraient pour après.
Il y a eu des larmes, de l'énervement et de la mauvaise foi.
Finalement, je crois que les petits ont apprécié cette chasse à l'oeuf.
Quant à mes parents, je pense qu'ils ne saisissaient pas trop l'intérêt de la chose.
Après coup, moi non plus d'ailleurs. Il y a eu autant de chocolat que d'habitude.
Ce qui m'embête, c'est ces allers-retours d'une maison à l'autre, qui frustrent les uns et les autres, qui gâchent le plaisir de retrouver ses proches parce que finalement on a toujours le nez sur la montre.
On est toujours attendu quelque part.
Pour moi, fêter et célébrer, c'est d'abord partager.
Être ensemble.
Bon, là, je fais ma pénible.
Mais j'ai beaucoup beaucoup râlé, ce week-end.
Trop envie que ce soit doux et serein. Trop d'attentes, sans doute.
Et déjà, ce refrain : "L'année prochaine, on fera comme-ci, l'année prochaine, ce sera comme ça..."
J'ai été ravie de revoir ma sœur, son compagnon et ma nièce. Ce week-end, ils aménageaient dans leur maison inondée de lumière aux murs blancs et parquet de bois clair. Nous avons partagé un dernier petit déj'.
Je crois que Etienne et Klervi étaient ravis de cette proximité. J'espère de tout mon cœur qu'ils se bâtissent des souvenirs communs tous doux.
C'est toujours comme ça, un peu frustrés, à courir les moments heureux qu'on s'imagine. Mais je garde un bon souvenir de ce week end de Paques. Je pense en effet que Klervi est ravie de passer ces moments avec ces cousins. La vidéo est super !
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