Ce
Elles, ce sont ces filles à blog. Celles que j'ai découvert il y a six ans ou la semaine dernière, celles qui sont de véritables professionnelles ou celles qui vivent cachées dans une impasse du ouèbe, celles dont je guette le billet journalier avec impatience.
Ma blogroll n'est pas vraiment extensible. Parfois, un univers attire mon attention, puis finalement non. Parfois encore, au hasard d'une visite, je clique sur un nom ou un pseudo, et j'atterris chez Unetelle, le temps d'une lecture.
Et puis il y a les Autres, celle dont je guette le nouveau billet grâce à la fonctionnalité bien pratique de Blogspot : Hélène, Audrey, Marion et Marion, Clémence; celles dont je n'ai connaissance que du pseudo, La Poule, Minute Papillon, Luckyslug, Yeah Yeah Girl, Mimine.
Mais parmi tous ces petits coins de partage, il y en a un plus cher que les autres à mon coeur. C'est celui d'une
Poulette. J'ai découvert son blog alors enceinte d'Etienne, et je crois que j'ai visité toutes les pages. Ses créations m'ont donné envie de me mettre à la couture et au tricot, j'ai été en admiration devant ses réalisations, et je me suis terriblement languis d'elle quand elle s'est retiré de la blogosphère. Dimanche dernier, alors que je rédigeais ce billet pour aujourd'hui, j'ai eu la joie de voir qu'Anne avait posté. Chic, je me suis empressée de lui poster un petit mot.
Alors oui, c'est curieux ces attachements bloguesques. Je pense qu'ils trouvent leurs fondements dans l'admiration et l'inspiration. Et sans doute parfois
l'envie - terrible péché capital... Voilà. Je pense qu'aujourd'hui, le blog est devenu pour moi un loisir super sympa, où consommation et production évolue à part égale. Bloguer m'a appris à me maquiller, à tricoter et un peu à coudre. Bloguer m'a appris aussi à -beaucoup - dépenser. Ben oui, faut pas se voiler la face, c'est un peu prescripteur, mieux vaut éviter de perdre les pédales. Aller, il est l'heure pour moi d'aller faire un tour... chez Elles !